INSTRUMENTS
Agogo:
Double cloche d'origine africaine utilisée en capoeira et dans le candomblé.
Atabaque /
Tambour conique qui rythme le jeu de capoeira. Son origine est liée au candomblé . Il existe en trois tailles différentes (rum, rumpi et lé).
Gunga :
Berimbau au son le plus grave, avec la calebasse la plus grosse. Il est généralement tenu par le maître, sinon celui qui en joue qui est censé diriger la ronde.
Reco reco :
Instrument de musique soit en bambou soit en calebasse, strié, que l'on râpe à l'aide d'une baguette, appelé aussi ganza.
Le Berimbau est un arc musical, qui tend un fil de fer (ou arame), et est monté sur une calebasse (cabaça) qui sert de caisse de résonance. On frappe le fil avec une baguette afin de produire les sons qui feront le rythme désiré.
Le dobrao était une ancienne pièce de monnaie de 40 reals utilisée pour faire résonner la corde du berimbau et remplacée quelquefois ou de nos jours par une pierre ou un galet.
L'arame est le fil de fer qui relie les deux extrémités du berimbau, du bois qui forme l'arc. On utilise normalement un fil tiré de pneu de voiture.
La cabaça est une calebasse séchée , évidée et grattée à l'intérieur, coupée à une de ses extrémités, pour laisser le son amplifié dans sa coque s'échapper, et percée à l'autre extrémité pour permettre sa fixation au moyen d'un lien autour du bois tendu par l'arame.
Pandeiro ( de la famille des membraphones. ) Tambourin muni de petites cymbales. Il serait d'origine arabo-portugaise. On le trouve au Cap-Vert, (pays lusophone -comme le Brésil- qui fut une colonie portugaisde de 1456 à 1975, date de son indépendance). La question à poser est : depuis quand le trouve-t-on parmi la bateria de la Capoeira? Sources : Nago Seck, Sylvie Clerfeuille, Les musiciens du beat africain. Les compacts, Bordas, 1993. Bira Almeida, Capoeira, Histoire, philosophie et pratique. Editions Lusophone et ViaMedias, 2005.